#leçon2 #leçon3 #leçon5 #muséographie
Le fait de dire que le paysage est une narration, le fait d'écrire un récit dans la ville et de l'offrir à d'autres, cela ressemble assez à la démarche de l'artiste, de l'écrivain, du géographe (je travaille dans un musée alors forcément ça a une résonance particulière).
Ce qui me pose toujours question dans les Sentiers Métropolitains c’est que souvent vous préconisez de ne pas le parcourir seul. Or pour moi, tu as deux lectures possibles : tu peux le faire seul si tu as envie de t’approprier le chemin qui t’a été donné et de susciter ta propre imagination, ton propre regard. Ou bien tu peux avoir une visite guidée, et c'est très important dans un musée d'avoir ces deux niveaux de visite.
C'est un peu ambigu dans les Sentiers Métropolitains et dans les échanges qu'on a eus ensemble ; vous ne préconisez pas de le faire seul, ce qui pour moi est assez étonnant parce que, peut-être que la narration que tu proposes me suffit, mais que je peux avoir envie de vivre seul ce que tu as imaginé pour moi, comme quand tu lis un livre. Ce que Victor Hugo a voulu écrire n'est pas forcément ce que je comprends, mais j'ai aussi une responsabilité active dans la lecture que je fais, je ne suis pas forcément passif. Ce n'est pas passif d'être marcheur et de marcher sur ce que vous avez imaginé.