2 - Production de livres et d'expositions
L'Agence produit notamment des publications et des expositions.
ARTICLES / TRIBUNES
"Les Sentiers de nature", ça marche aussi en ville"
Libération - Septembre 2022
"La randonnée pédestre est le sport le plus pratiqué en France, avec 27 millions de «marcheurs» déclarés (1). Cette pratique vivante est aussi en pleine évolution : à côté de la grande randonnée de montagne, on voit émerger depuis environ une décennie une marche de proximité, dans des paysages plus ordinaires, voire dans des territoires périurbains. Partir de chez soi pour aller marcher une heure, une journée ou un week-end : depuis le confinement, voici qui semble une activité salubre et de bon sens.…
"Marseille 2050 : la ville affranchie"
Mars Actu - Juillet 2020
"Après 25 ans de court-termisme, que pourrait être un projet politique de long terme pour Marseille ? Comment ouvrir de nouveau nos imaginaires ? Dans un contexte de recomposition mondiale de nos relations à la Terre, à quoi pourrait bien ressembler la ville en 2050 ?
En 2050, le monde aura changé. On comptera probablement au moins 2 degrés en plus. On se sera depuis longtemps engagé dans une importante descente énergétique. L’économie sera redevenue circulaire. Les sols dans leur épaisseur seront des ressources sanctuarisées. Nos villes auront retrouvé une grande autonomie alimentaire. Faute de sable, le béton sera obsolète : les nouvelles constructions seront donc rares, au profit des réhabilitations. Les cours d’eau et les rivières urbaines, et leurs bordures ombragées, auront été restaurées. Les voitures auront disparu de la ville, en dehors de celles à usage collectif. À partir de ce nouveau contexte écologique, voici 5 propositions pour penser Marseille à l’horizon 2050.
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Tribune rédigée et cosignée par Jean-Noël Consalès (maître de conférences en Urbanisme et Aménagement du Territoire à Aix-Marseille Université), Emmanuel Delannoy (consultant en biomimétisme, cofondateur de Pikaia), Nicolas Mémain (artiste, cofondateur du GR2013), Marion Schnorf (fondatrice de la Cité de l’Agriculture), Baptiste Lanaspeze (fondateur des éditions Wildproject et cofondateur de l'agence des Sentiers Métropolitains) et Paul-Hervé Lavessière (urbaniste et cofondateurs de l'agence des Sentiers Métropolitains)
"Marcher pour changer notre regard sur les territoires"
Libération - Juin 2016
"Sur le territoire d’Aix-Marseille-Provence, le GR 2013 propose de redécouvrir les interactions ville-nature.
L’invention d’une métropole concerne des territoires immenses et variés, qui n’ont pas de culture commune préalable. Il ne s’agit pas tant d’inventer un territoire administratif, que de découvrir le nouveau territoire que l’on se propose d’administrer."
Nous autres, urbains du XXIe siècle, habitons des territoires métropolitains que nous ne connaissons pas. Ces territoires, précisément parce qu’ils sont les plus densément habités, sont parmi les moins explorés. Faire la navette chaque jour sur 20 ou 40 kilomètres est une chose ; savoir ce qui se trouve entre son lieu de résidence et son lieu de travail en est une autre.
Que s’est-il passé pour que se creuse ce fossé entre la réalité de nos territoires de vie et l’idée que nous nous en faisons ? Un siècle de développement urbain d’une ampleur jamais vue dans l’histoire de l’humanité - incluant, depuis cinquante ans, l’explosion automobile de l’urbanité. Nous avons construit, dans des proportions inédites, des espaces de vie débrayés du corps humain et des savoir-faire traditionnels. Civilisation et spatialité ont divergé.
Tribune de Baptiste Lanaspeze et Alexandre Field (Bureau des guides du GR 2013)
"La Révolution de Paris"
Libération - aout 2016
"Paris filtré : le boulevard périphérique n’est ni une frontière étanche ni une barrière infranchissable. Il est une autoroute urbaine comme on en trouve dans toutes les métropoles du monde, produisant des effets de coupures comme le font l’A86, l’A4, l’A6 ou la Seine et ses voies sur berge. Depuis quarante ans, le métro parisien a largement franchi le périph, dont des kilomètres ont par ailleurs été couverts et transformés en parcs. D’un côté ou de l’autre des portes de Paris, bien souvent, le paysage ne change pas.
Et pourtant, cette autoroute est devenue notre monument national de la distinction sociale. Serait-ce parce qu’elle marque la frontière municipale du Paris d’Haussmann ? Ou à cause du fantôme de Thiers sur ses fortifs ? Un siècle et demi plus tard, pourquoi Paris est-il toujours bloqué là ?" (lire la suite...)